mardi 22 février 2011

LES B.T DE LORELEÏ : THEORIE N°4 : POURQUOI SOPRANO CHIALE-T-IL DE LA SORTE DES LORS QU’IL SE RETROUVE DERRIERE UN MICRO ?

Loreleï trouve toujours une bonne explication à tout, même aux questions les plus énigmatiques que l’homme peut bien se poser !


Aujourd’hui la question est :

Fichtre ! Pour quelle satanée raison Soprano chiale-t-il de la sorte dès lors qu’il se retrouve derrière un micro, comme s’il venait tout juste de perdre son chat qui se serait fait écraser par le camion des éboueurs de la ville de Marseille, exceptionnellement en activité ce jour-là ?




Loreleï vous répond !


Que les amis proches du félin de notre MC Geignard de poche se rassurent : Félix se porte à merveille, et n’a aucunement perdu l’une de ses neuf vies sous les roues d’un camion-poubelle. Comment l’aurait-il pu, d’ailleurs ? Il est de notoriété publique que l’activité des éboueurs marseillais est inversement proportionnelle à la fréquence des fausses notes dans une chanson de
Kenza Farah, et que leur existence est une légende montée de toute pièce en terre phocéenne au même titre que l’est celle qui veut nous faire croire qu’Alibi Montana est animé d’un quelconque talent musical.



Ce n’est donc pas Félix qui est à l’origine des pleurnichements incessants et totalement insupportables de notre cher petit Soprano. Mais alors, comme le chantait si bien Sylvie Vartan, « Qu’est-ce qui fait pleurer le petit homme et fait fleurir les lilas ? ». En tous cas ce n’est pas son chat.



Envers tous les défenseurs et autres amoureux des animaux, tels que la SPA, cette vieille peau fasciste de Bardot ou encore David Guetta (qui s’est tout de même marié à un ornithorynque grillé aux UV), et à l’égard de toi, qui lis ces lignes et qui ne comprends toujours pas pourquoi cet homme chiale à longueur de journées comme s’il avait subi trois apartheids, cinq fausses-couches et une journée de Soldes en tant que vendeur au H&M des Champs-Elysées, je vais aujourd’hui lever le voile (aucune offense n’est accordée aux femmes musulmanes revêtant le niqab au sein de cette phrase, veuillez le noter [CQFD]) sur l’un des mystères les plus incroyables de notre génération.



Fans de Soprano et autres déficients auditifs, vous me voyez navrée de vous annoncer cette terrible nouvelle : Votre artiste préféré (really ?), de son vrai nom Saïd M’Roumbaba (really ? [bis] Mais qui invente les noms de famille aux Comores que je le dénonce aux autorités chargées du Droit à l’intégrité nominale, s’il vous plaît ?) est atteint d’un mal incurable, une vile maladie orpheline qui le lèse et le pèse depuis sa plus tendre enfance : Cette atroce pathologie porte le nom de « nanisme lacrymogène ».



Explications : Le nanisme lacrymogène est une tare congénitale qui se développe entre la naissance et la puberté du sujet atteint, et dont les symptômes se traduisent non seulement par un ralentissement conséquent de la croissance, mais également par un débit lacrymal émotionnel qui dépasse l’entendement (nous parlons ici d’un volume égalant les 10m3/an). Une affection d’une rare cruauté puisqu’en plus de vous faire ressembler à Passe-partout quand il essaie de chanter du Johnny Halliday, elle vous fait passer pour la pire des chochottes tafioles pleurnichardes de tout le quartier.



Les parents de Sopra’ M’Baba, soucieux de l’avenir de leur bambin (et n’ayant pas les moyens de dépenser un salaire entier par mois en simple mouchoirs Kleenex®Triple épaisseur parfumés à la chlorophylle), eurent tôt fait de consulter les plus grands spécialistes que la terre phocéenne eût portés. Au terme de pléthore d’années de recherches, de pèlerinages à Notre-Dame de La Garde et de kilomètres de mouchoirs usagés, la famille M’Roumbaba trouva enfin ce Docteur bienfaiteur qui ramena l’espoir au sein de leurs cœurs comme d’autres amènent une bouteille de vin lorsqu’ils sont invités par des amis à diner.


Ce fameux Dr Adjoussou Cissé, seul médecin spécialisé en nanisme lacrymogène en France (dont il avait fait sa discipline première depuis qu’il en avait étudié à l’Université, totalement fasciné, le cas le plus connu atteint de cette affection : Edith Piaf), trouva très rapidement les dosages exacts du traitement que son patient devrait prendre, du reste à vie, afin de soulager ses souffrances chroniques dues à sa maladie ; et le petit Saïd pu ENFIN prétendre à une existence, si ce n’est normale, beaucoup plus clémente avec lui.



Ce temps béni où Soprano pu jouir de la vie sans restriction, comme de jouer au football avec ses amis sans forcément faire office de ballon, ou de regarder « Bambi » sans menacer de se jeter du 13e étage quand les méchants chasseurs tuent la môman du gentil faon, ce temps béni disais-je, ne dura malheureusement pas indéfiniment. En effet, comme dans toute tragédie digne de Racine, il y a toujours un moment donné où le drame pointe le bout de son nez, et dans cette histoire ici contée, il le fit précisément le jour où, de l’Olympique Marseillais, Didier Drogba s’en alla.



Le Docteur Adjoussou Cissé n’avait pas pour marotte qu’une maladie rare ou une chanteuse française naine qui ne faisait que se lamenter, il était avant tout le plus grand fan de l’Olympique Marseillais, et bien plus encore passionné par l’un de ses joueurs, compatriote ivoirien qui plus est, les plus doués : Didier Drogba. Aussi, le départ de ce dernier de l’équipe qui faisait tant vibrer le cœur du Dr Cissé sonna pour lui le glas (et l’arrivée de son petit cousin éloigné, Djibril Cissé, au sein de ce même club deux saisons plus tard finit de l’achever : En effet le Docteur ne pardonna jamais qu’un membre de sa propre famille, aussi éloigné fusse-t-il, bafoue l’honneur des Cissé en déambulant délibérément avec une bande d’arrêt d’urgence décolorée sur le sommet du crâne) et, totalement dévasté par la douleur, il rentra manu-militari à Abidjan, et sombra dans la Sapologie.



Le petit Soprano se retrouva bien vite à cours de traitement. Et les symptômes de sa maladie revinrent peu à peu, d'autant plus qu'ils s'accentuaient dès lors qu'il se retrouvait derrière un micro (un partisan de Freud affirma un jour que la forme du micro rappelait à Soprano le hochet qu'il tenait lorsque la maladie survint [CQFD]). Anecdote somme toute gênante puisque le héros de cette aventure avait entre-temps décidé de devenir chanteur. Alors qu’il brillait par tant de pugnacité acerbe au sein du groupe de rap auquel il appartenait, les Psy’4 De La Rime, durant la prise de ses médicaments (en atteste le titre « Au taquet »), l’arrêt brutal de ses piqûres quotidiennes engendra des catastrophes auditives au taux larmoyant-gémissant sans précédent, ou comment résumer les 90% inaudibles d’ « Enfants de La Lune » assez sommairement.



Plusieurs médecins tentèrent de succéder au Dr Cissé et de prendre le relais. Mais aucun ne décela le dosage médicamenteux parfait, rendant tour à tour notre petit Sopra’ totalement hystérique et dégénéré (le clip de « Halla, Halla » en est la parfaite représentation, on y voit notre pleureur marseillais, incontrôlable, saccager sans vergogne la Mecque footballistique qu’est le Vélodrome, et il se murmure même qu’il aurait entièrement détruit la réserve de Vodka de Mamadou Niang cachée sous la pelouse, incident dont l’attaquant sénégalais mis jusqu’en 2009 pour réellement s’en remettre..), tantôt insupportablement dépressif à tendance hautement suicidaire (« Moi j’ai pas », pour ne citer que ce titre parmi les 3 582 autres du même acabit).



La légende ne dit pas si le Docteur Adjoussou Cissé exprime un quelconque remord envers ce qu’il a fait à l’égard de nos pauvres oreilles malmenées et du rap français, entre un achat de veste en peau de crocodile rose et une soirée Coupé-Décalé.



Mais ce que je peux vous assurer, et c’est ce qu’il faut retenir de cette mésaventure, c’est que si le Docteur Adjoussou Cissé avait été polonais, il n’aurait pas jeté son dévolu patriote fanatique sur Didier Drogba et n’aurait donc pas fait une crise existentielle lorsque celui-ci quitta les couleurs de l’Olympique Marseillais, il nous aurait de ce fait épargné cette ignoble torture soi-disant « musicale » que Soprano nous inflige depuis qu’il n’est plus sous traitement et Edith Piaf aurait été et surtout serait restée la seule naine capable de chialer sans discontinuité sur 40 albums solos.


NOUS NE VOYONS PAS D’AUTRES EXPLICATIONS !